MOEA

MOEA / LA NAISSANCE DES BASKETS À BASE DE FRUITS

A LA RECHERCHE DE SNEAKERS QUI RESPECTENT LA VIE ANIMALE ET L’ENVIRONNEMENT.


MoEa – aka Mother Earth – est fière de fabriquer des baskets véganes à partir de déchets de fruits et/ou de biomatériaux. La marque végane a été fondée en 2021 par Achille et Benoit. Meilleurs amis, partenaires commerciaux, engagés, ils travaillent ensemble depuis l’âge de vingt ans.

COMMENT VOUS ÊTES-VOUS RENCONTRÉS ?


« Nous nous sommes rencontrés lorsque nous étions étudiants. J’ai grandi à Clermont-Ferrand et je suis venu à Paris pour mes études universitaires. Nous nous sommes rencontrés lorsque nous étions en classe pré. Cela fait maintenant 11 ans que nous nous connaissons ».

COMMENT EST NÉE L’IDÉE DE MOEA ?


« MoEa est née d’une rencontre avec FRUMAT®, au salon professionnel Première Vision. J’ai rencontré un ingénieur italien, Hans, venu présenter son entreprise. Il avait créé un tissu à base de pommes qui ressemblait à du cuir, ce qui m’a fait penser au cuir animal que nous utilisions pour une marque précédente. Lors de cette rencontre, j’ai découvert l’existence des biomatériaux.

Cela m’a amené à rechercher d’autres matériaux comme les tissus d’ananas de PINATEX®, puis j’ai découvert l’existence des tissus de maïs de VIRIDIS®. En fait, en faisant quelques recherches, j’ai découvert qu’il existait de nombreux laboratoires dédiés à la création de matériaux destinés à remplacer le cuir animal par des matériaux d’origine végétale. Ils sont souvent construits à partir de déchets organiques provenant de l’industrie alimentaire, comme une sorte de récupération de matériaux non désirés, ce que j’ai trouvé très intéressant. Nous voulions donc créer une marque qui serait le revers de la médaille de ces laboratoires ».

MOEA EN 3 MOTS ?

  • Achille :

« VEGAN, SPORTSWEAR, INCROYABLE »

  • Benoit :

« TRANSPARENCE, INNOVATION, SPORTSWEAR »

QU’EST-CE QUI DIFFÉRENCIE MOEA DES AUTRES MARQUES DE BASKETS ?


1. VEGAN.


« Plus de 90 % des marques présentes sur le marché des baskets utilisent du cuir animal. Dans nos baskets, il y a des matériaux végans à base de plantes. Ainsi, tous les tissus que nous utilisons pour les colles, les renforts, les imprimés, etc. ne sont pas d’origine animale. Nos baskets à base de plantes ne nuisent pas aux animaux ».


2. FABRIQUÉES EN EUROPE.


« 95 % des baskets sont fabriquées en Asie du Sud-Est. Nous les fabriquons au Portugal avec des matériaux qui viennent principalement d’Europe, comme l’Italie et l’Espagne. Il s’agit d’un processus de production centralisé au niveau de l’UE, ce qui n’est pas courant sur le marché des baskets. »


3. L’ÉCO-CONCEPTION.


« Nous mesurons les impacts environnementaux, nous essayons d’éco-concevoir chaque baskets et de construire les futures baskets qui auront une empreinte carbone plus faible que les précédentes.

  • C’est dans l’ADN de la marque : produire des baskets à faible émission de carbone.


Nous considérons que nos baskets à base de plantes sont des V1 et qu’il faut aller vers des V2 qui se caractériseraient par une empreinte carbone réduite, une matière meilleure et plus résistante et nous continuerons à innover et à utiliser notre technique existante pour réduire notre impact. »

AVEZ-VOUS RENCONTRÉ DES DIFFICULTÉS LORS DE LA CRÉATION DE LA MARQUE ?

« Nous n’avons pas vraiment rencontré de difficultés majeures. Nous pensons avoir rencontré le genre de difficultés auxquelles toute entreprise innovante doit faire face. En fait, ce que nous avons remarqué, c’est qu’il était assez facile d’utiliser ces matériaux. Il y a eu une véritable phase de prototypage et de production qui a duré deux ans et qui ne nous a pas semblé compliquée en soi, c’est ce à quoi nous nous attendions car il s’agissait de nouveaux matériaux, il fallait donc les tester. 

Il a également fallu que les partenaires de fabrication au Portugal comprennent comment utiliser les matériaux d’origine végétale, car ils étaient habitués à utiliser et à fabriquer du cuir animal. Ce sont des matériaux qui nécessitent un processus de fabrication complètement différent, ce qui a pris deux ans. Cela peut paraître long, mais nous n’avons pas trouvé cela difficile, nous avons trouvé cela normal et nous avons même réussi à maîtriser le premier biomatériau en seulement deux ans.

Ensuite, il y a eu toutes les difficultés d’un autre ordre que tout entrepreneur peut rencontrer : la communication, le stress financier, les choses habituelles, que l’on fabrique des baskets à base de plantesou non. »

QUELLES SONT VOS ASPIRATIONS FUTURES POUR MOEA ?

« À court terme, il s’agit de trouver de nouveaux matériaux. En parlant de cela, nous avons le Mushroom qui va bientôt sortir, nous avons la fibre de Banane sur laquelle nous travaillons pour lancer notre première basket textile. Cette fibre est très intéressante car elle provient de déchets agricoles des Philippines. Surtout, le tissu fabriqué est composé à 100 % de cette fibre, sans aucun plastique.

Un autre grand projet que je trouve super intéressant est la fin de vie de nos baskets afin de minimiser les déchets autant que possible et de donner une seconde utilité aux tiges et aux semelles. En fait, nos prochains projets pour MoEa consistent à développer des produits à partir de matériaux qui émettent de moins en moins de carbone que ceux que nous utilisons actuellement. L’avenir, c’est vraiment des produits avec un impact carbone plus faible« .

AVEZ-VOUS UNE ANECDOTE AMUSANTE À NOUS RACONTER AU SUJET DE MOEA ?



« Disons que j’ai un nom un peu particulier : « Achille » et que, pendant toute mon enfance, on m’a toujours posé la même question. Quand je me présentais, c’était toujours « Achille comme le talon« . C’est une blague la première fois, mais après la 10 000e fois, cela devient répétitif. Aujourd’hui, c’est exactement la même chose avec MoEa. Dès que je présente la marque, de nombreuses personnes viennent me voir et me demandent : « Alors, on peut les manger ?-pensant être les premiers à faire la blague. Alors, je ressens la même chose: NON ça ne se mange pas! – aha »